Des jurés pas encartés

Les prix littéraires sont souvent soupçonnés de récompenser toujours les mêmes maisons d’édition (Grasset, seuil, Gallimard), d’oublier les petits éditeurs, d’être élitistes. Les jurés, qui sont pour la plupart édités par ces mêmes maisons d’édition, sont suspectés de corruption, de conflits d’intérêt.

Heureusement, deux prix littéraires qui viennent d’être attribués cette semaine proposent des alternatives à ces choix très parisiens.

Ils ont la particularité d’être décernés par des jurys populaires : des gens de tous horizons, de tous âges, non professionnels du milieu de l’édition, libres, parfois passionnés.

-Le Prix du Livre Inter rassemble 24 auditeurs de France Inter, 12 hommes et 12 femmes qui se réunissent sous l’égide d’un écrivain (cette année Elisabeth Badinter a joué le chef d’orchestre).

 

 

Le prix a été attribué au roman de
Jean-Baptiste Del Amo, Règne animal

 

 

 

 

– Le Prix Littéraire des Lycéens et Apprentis de la région Paca rassemble 26 lycées ou CFA et 2 maisons d’arrêt.


Le choix des jeunes s’est porté cette année sur le roman de Sorj Chalandon, Profession du père

 

 

 

Deux romans puissants, élus démocratiquement, et disponibles à la bibliothèque.

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